Les catastrophes ambulantes!

Au bon matin, nos colocs charges de leur sac de voyage, partent travailler avant de s'envoler le soir meme pour Manille (Philippines). Nous nous reveillons sans savoir que cette journee sera marquee par le sceau de la catastrophe.

A l'affiche de ce film:  Gogo et Kelly les deux handicapes de l'organnisation.

Constat pitoyable:

- Pour la quatrieme fois nous nous rendons a l'amabassade Indonesienne afin de recuperer nos visas.

Premiere tentative:

En finissant de remplir le formulaire, nous realison ne pas connaitre le numero de vol Bali-paris, indispensable pour obtenir un visa. Par la meme occasion Kelly comprend qu'elle a perdue sa pochette noire contenant les billets de retour, sa carte sim francaise et le pire, notre premiere carte memoire de l'appareil photo. Le bilan est tellement affligeant que nous quittons l'ambassade la tete baissee.

Deuxieme tentative:

Nous retentons la demande le lendemain. Alors que Kelly s'apprete a remplir le formulaire, Gogo tombe nez a nez avec un panneau et trouve on ne sait ou, l'intelligence d'y preter attention!

Quelques seconde plus tard, depitee, la rage au nez, elle aboie:

" KELLY, VIENS LA, LIS CAAA!"

Lorsque celle ci apprend qu'il faut imperativement presenter les billets prouvant la sortie du territoire, un large sourrire marque son visage et revele sa desolation face au ridicule de la situation. Sans se consulter, elles reprennent le chemin de la sortie, qu'elles commecent a connaitre.

Troisieme tentative:

Apres un long detour pour trouver un internet cafe qui leur coute les yeux de la tete, elles finissent enfin par laisser leur passeport a une hotesse desagreable et irritante pour un total de 65 S$, plus 10S$ de photo, sans compter le nombre de trajets en taxi...

Quatrieme tentative:

Nous avons l'impression d'avoir accomplit un exploit ou d'obtenir le certificat d'un doctorat en neurochirurgie.

Visas accordes!!!

Les Phukets fieres de leur connerie

- pardon! Nous avons omis de preciser que nous devons quitter Singapore le soir meme et que nous n'avons toujours pas nos billets d'avion. Nous voulions etre sur d'obtenir ces fichus visas avant de proceder a l'achat. 15h00, visas en poche, notre but principal est de trouver un acces internet et acheter ces maudits billets!

- Par quelle force malefique et perfide nous nous retrouvons dans un casino a nourrir les machines des quelques dollars qui nous restent???? NO COMMENT

- 20 dollars et des coins plus tard, nous repartons bredouille, le porte monnaire allege pour poursuivre notre programme initial, trouver coute que coute un ordinateur pourvu d'une connexion internet!

- Nous atterissons dans l'hotel majestueux 5 etoiles, appele Marina Bay Sand, compose de tris tours supportant un immense bateau.

Le prix de la connexion est exhorbitant! Sans stresse, nous passons a l'etape suivante rapidement: gravir les 57 etages du boat building (l'hotel) et beneficier gracieusement de la vue spectculaire sur tout Singapour. L'urgence des billets nous sort completement de la tete, alors que nous devons trouver une strategie pour ne pas payer les 27 S$ donnant acces au toit.

Apres une belle demonstration theatrale, nous entamons l'ascencion pour rejoindre le skybar surplombant la ville.

La vue aerienne est splendide, nous avons l'impression d'etre a bord d'un navire volant, les sensations en valent le detour. Lorsque le soleil disparait, nous descendons de notre nuage et decidons de prendre les choses en mains! Arretons les degats, cessons d'etre aussi stupide et immature. Rentrons reparer notre erreur!

jaccuzi

Piscine a debordement

- Notre addiction au shopping nous aveugle de plus belle, le chauffeur de taxi semble etre de

meche avec notre cote obscure et nous depose au pied d'une boutique et non devant la bouche de metro. Apres une heure d'esseyage, 90 S$ de depense commune, nous sortons de notre exaltation pour nous cogner le crane contre la realite: il est 20h, nous n'avons toujours pas nos billets, nous ne connaissons pas le code d'entree de l'immeuble et nous sommes censees avoir quitter l'appartement.

La culpabilite nous ronge jusqu'a en perdre les ongles!

Nous trainons des pieds jusqu'a la residence ou nous attend comme par magie, le gardien. Rassuree de pouvoir recuperer nos affaires, nous nous precipitons sur le net. 
A la confirmation d'achat, la cecurite de la banque postale demande a Gogo ses 4 premiers chiffres de compte en banque. A 24 ans, cette jeune femme ne possede meme pas les acces a ses comptes sur internet. Sa chere mere etant en Russie, ces 4 chiffres resterons secret. La situation rappelle a Kelly un souvenir amer du voyage en Inde, ou sa banque lui avait demande un code secret cense etre envoye sur son portable francais. Tout espoir est aneentie. Nous sommes perdues et acceptons de remettre notre sort aux mains du destin.